De cafés en cafés

Même lorsqu’ils font partie d’une franchise, et que leur décor semble aseptisé, les cafés sont l’âme d’une ville parce qu’ils en captent les ambiances changeants d’heure en heure, de jour en jour, comme des ciels d’Irlande.
J’ai posé mon sac, qui contient, tout ce qui est nécessaire à un nomade. Mes pérégrinations me permettent de voir les choses, de photographier, de lire lors de mes pauses. Autrefois j’aurais dessiné, aujourd’hui, on peut dire que je pratique une sorte d’écriture, cursive, mais longtemps pensée en cheminant lors de ces sorties, et cristallisée lors de ces arrêts.

Ces bords de Seine qui vont changer

 

La photographie peut être un prétexte pour marcher un peu, faire de l’exercice, regarder, et prendre des images en essayant de varier le format, le cadrage, la couleur et les paramètres du diaphragme. Les bords de Seine sont un peu tristes en cette saison, quoique la couleur les rehausse. C’est un endroit qui va profondément changer, car un projet de multiplexe et de centre commercial va remplacer la salle Jean Vilar.

La céramique d’Edouard Pignon

La mairie s’interroge que l’utilité de conserver cette “fresque” de 1969, en réalité une céramique, comme me le signale Philippe Bouchet, historien de l’art, et spécialiste d’Edouard Pignon, intitulée “l’homme du XXème siècle”. Je me suis rendu devant ce monument, en le photographiant sous différents angles. Le noir et blanc devrait faire ressortir la structure, mais c’est là que l’on se rend compte du manque de structuration de ce dessin justement.

Une fête du livre trop peu signalée à Argenteuil

Je me rends habituellement au salon du livre argenteuillais, mais là, faute de publicité qui aurait pu m’avertir de la tenue prochaine de cette manifestation, j’ai pris d’autres engagements, et je ne pourrai assister à cette rare manifestation culturelle dans ma ville.

C’est un peu dommage, pourquoi autant de discrétion dans l’affichage, alors que c’est une grande chance pour beaucoup de gens de pouvoir profiter d’une multitude de livres exposés.

N’est-ce pas un acte manqué, alors que l’on risque d’installer une grande surface du libre qui va réduire le marché des rares librairies de la ville, où l’on n’aperçoit guère les élus actuels, mais lisent-ils vraiment ?