Le salon du livre 2019

 

C’est le 7ème salon du livre qui se tient à Argenteuil, dont on ne voit ici que le discours du maire Georges Mothron, et de la présidente de l’association “Sous les couvertures”, Agnès Reinmann.

Le thème général était celui de la Méditerranée, allusion aussi à l’émigration accueillie par la ville, depuis des décennies, et provenant de l’autre rive. ll flotte aussi une sorte de nostalgie du temps où la ville était dirigée par le parti communiste, et dont beaucoup d’anciens membres sont bien présents dans les activités culturelles.

C’est un succès, les gens se sont pressés pour acheter des livres, même si les visiteurs ne sont pas représentatifs de tous les quartiers, et tous les milieux de la ville.

 

Les lettres d’un homme mort

Pour les journées du patrimoine, Argenteuil a invité la troupe de théâtre Quesapelorio, pour une évocation de la vie d’un soldat de la première guerre mondiale, autour de ses lettres.

Les lettres, un siècle après, nous parlent encore. Le Forestier en avait fait une chanson aussi, ici interprétée par un artiste du web.

Lumières graphiques sur le jardin d’Heloise

Un ciel très bleu rend les paysages graphiques, parce qu’il détache les contours. La lumière se colore en traversant les végétaux. Cette transparence est pour moi l’image de l’été.

Argenteuil, débat sur les sans-voix dans le roman contemporain

Animé par Dominique Mariette, un débat sur “s’accomoder ou résister, la voix des sans-vois dans le roman contemporain”. Avec Gérard Delteil, Sylvain Pattieux, Ghislaine Tormos.

Argenteuil, salon du livre, débat le travail d’éditeur

éditon 2018 du salon du livre à Argenteuil, organisé par l’association “sous les couvertures”, un débat animé par Gilles Bruey, de la librairie “le presse-papier”, sur le thème “Publier, éditer : donner corps à la résistance” avec les éditions Bruno Doucey, L’échappée, et la ville brûle.

I am not your negro à Argenteuil

C’est d’abord un texte inachevé de James Baldwin, écrivain noir et homosexuel, victime ainsi d’un double bannissement, qui écrit sur le mouvement des droits civiques des années 60, et sur la mort de ses amis, Martin Luther King et Malcolm X. C’est donc tout d’abord une œuvre littéraire, illustrée d’extraits documentaires de l’époque, et de notre époque pour montrer que les problèmes demeurent.

James Baldwin est d’ailleurs parti en France, où il est mort à Saint-Paul de Vence en 1987. Dans d’autres reportages, on  le montre reconnaissant à notre pays pour son absence de racisme, mais le documentaire de Raoul Peck n’a pas abordé ces 17 ans de sa vie.

Le bondy blog a organisé cette soirée, souhaitant faire un parallèle avec la situation en banlieue, la discrimination, les violences policières, demande à laquelle le public n’a pas adhéré.

James Baldwin a une écriture fine, il faudrait presque se repasser ses paroles pour en saisir la portée universelle, qui va au-delà de son époque, et il écrit dans un contexte de lois raciales qui a déjà 50 ans. A un moment, Robert Kennedy explique qu’il pourrait très bien y avoir un président noir d’ici quarante ans, ce qui fait l’objet d’un commentaire, disant que c’est une forme de condescendance, pourquoi pas maintenant.

 

 

 

 

 

 

Une fête du livre trop peu signalée à Argenteuil

Je me rends habituellement au salon du livre argenteuillais, mais là, faute de publicité qui aurait pu m’avertir de la tenue prochaine de cette manifestation, j’ai pris d’autres engagements, et je ne pourrai assister à cette rare manifestation culturelle dans ma ville.

C’est un peu dommage, pourquoi autant de discrétion dans l’affichage, alors que c’est une grande chance pour beaucoup de gens de pouvoir profiter d’une multitude de livres exposés.

N’est-ce pas un acte manqué, alors que l’on risque d’installer une grande surface du libre qui va réduire le marché des rares librairies de la ville, où l’on n’aperçoit guère les élus actuels, mais lisent-ils vraiment ?